vendredi 4 octobre 2024

Production écrite sur un événement survient Sur le chemin du collége - Sujet + Corrigé

Production écrite sur un événement survient Sur le chemin du collége - Sujet + Corrigé

Sujet :

Sur le chemin du collége, un événement survient et tempêche d'arriver à temps Raconteur en variant les phrases complexes par juxtaposition,par coordination et par subordination.

Corrigé :

Ce matin-là, tout semblait commencer comme d’habitude. Je m'étais réveillé à l'heure, j'avais pris mon petit déjeuner rapidement et enfilé mon sac sur le dos pour me rendre au collège. Comme à mon habitude, j'avais mis mes écouteurs, laissant la musique me bercer tout le long du chemin. Le ciel était gris, menaçant de pleuvoir, mais cela ne m’inquiétait pas plus que ça ; après tout, je n’avais qu’une dizaine de minutes de marche avant d’arriver.

Alors que je traversais le parc, un endroit que j'empruntais toujours pour raccourcir mon trajet, quelque chose d'inhabituel attira mon attention. J'entendis un bruit étrange, un mélange de gémissement et de grattement. Intrigué, je m'arrêtai et retirai mes écouteurs pour mieux écouter. C’est alors que je vis, à quelques mètres de moi, un petit chien, pris au piège sous une barrière en bois qui avait dû s'effondrer durant la nuit. Il était apeuré, son corps frêle tremblait et il essayait désespérément de se libérer.

Mon cœur se serra, je ne pouvais pas le laisser ainsi. Je m'approchai rapidement pour tenter de soulever la barrière. Cependant, malgré tous mes efforts, elle était beaucoup plus lourde que je ne l'avais imaginé. Je tentai à plusieurs reprises, mais rien n'y fit. L'animal semblait comprendre que je voulais l'aider, car il restait immobile, fixant ses yeux suppliants sur moi. Sans perdre une seconde de plus, je partis chercher un bâton assez solide pour faire levier. Je m’éloignai, parcourant le parc à la recherche de quelque chose qui pourrait me permettre de soulever la barrière. Après quelques minutes de recherche, je trouvai enfin un long morceau de bois suffisamment robuste.

Je retournai rapidement vers le chien, plaçai le bâton sous la barrière, et avec toute la force que je pouvais rassembler, je soulevai enfin cette lourde charge. Le chien bondit hors de son piège et, dans un élan de reconnaissance, se mit à me lécher les mains. Je souris, soulagé de l’avoir aidé. Je pris quelques instants pour m’assurer qu’il allait bien, mais le temps pressait. Je jetai un coup d’œil à ma montre et mon cœur s’emballa. Il ne me restait plus que cinq minutes avant que le portail du collège ne ferme !

Sans plus réfléchir, je repris ma course, mes jambes peinant à suivre le rythme effréné de mon cœur. Le chien me suivit un instant, puis finit par s'éloigner, tandis que je courais à toute allure en direction du collège. Cependant, à mi-chemin, le ciel qui s’était jusque-là contenu décida de s’ouvrir et une pluie torrentielle se mit à tomber. Les pavés du trottoir, déjà humides, devinrent rapidement glissants. J'essayais de maintenir ma vitesse, mais la précipitation et le sol détrempé eurent raison de moi : je glissai brutalement et tombai de tout mon long.

Mon sac s'écrasa dans une flaque d'eau, éclaboussant mes vêtements qui étaient désormais couverts de boue. Trempé, endolori et fatigué, je me relevai, en prenant soin de vérifier si rien n’était cassé. Mes cahiers et livres étaient épargnés, mais le temps, lui, continuait de s’écouler. Désespéré, je repris ma course, cette fois en trottinant prudemment pour éviter une nouvelle chute.

Quand j'arrivai enfin devant le portail du collège, celui-ci était déjà fermé. Je frappai doucement à la porte du surveillant, espérant qu'il soit encore là. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit et le surveillant, un homme d'une cinquantaine d'années, me regarda d'un air amusé. Il jeta un coup d'œil à mes vêtements trempés et à ma mine défaite, comprenant sans doute que quelque chose d'inhabituel m'était arrivé.

« Qu’est-ce qui t’est arrivé ce matin ? » demanda-t-il en souriant.

Je pris une grande inspiration avant de lui raconter toute l’histoire, depuis le petit chien coincé sous la barrière jusqu’à ma chute dans la flaque d’eau. À la fin de mon récit, le surveillant hocha la tête, toujours amusé, puis, avec un soupir, il me laissa entrer.

« Bon, tu as une bonne excuse, va vite en classe avant que ton prof ne s'inquiète. »

Je le remerciai rapidement et me précipitai vers ma salle de cours, essoufflé, mouillé, mais soulagé d’avoir finalement pu arriver au collège, malgré tout ce qui s’était passé.



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