Production écrite sur les conditions du travail + dialogue

Production écrite sur les conditions du travail + dialogue

Sujet :

un dimanche tu as accompagné ton pére chez la mécanicien. La bás , un pauvre enfant a suiscité ta pitié.

il travaillait durent Tu as intervenu pour l'interroger sur les conditions de son travail dans un récit au passe , raconte ce qui s'est passé en rapportant le dialogue .

Correction :

Ce dimanche-là, j'avais accompagné mon père chez le mécanicien. Le soleil était déjà haut dans le ciel, et la chaleur rendait l'air étouffant. À notre arrivée, un bruit de métal résonnait dans le garage. Entre les voitures en réparation et les outils éparpillés, un jeune garçon, à peine plus vieux que moi, s'affairait à nettoyer des pièces de moteur. Son visage était couvert de sueur, et ses vêtements étaient usés, tachés d'huile. Il travaillait sans relâche, visiblement épuisé.

Intrigué par sa situation, je me suis approché de lui pendant que mon père discutait avec le mécanicien. Je lui ai demandé : « Salut, pourquoi travailles-tu ici, un dimanche ? Tu ne devrais pas être à l'école ? » 

Le garçon, surpris par mon intervention, a levé les yeux vers moi. Il m'a répondu avec un sourire forcé : « Je travaille pour aider ma famille. Mon père est malade, et ma mère ne gagne pas assez pour nourrir mes frères et sœurs. Alors, je viens ici dès que je peux pour gagner un peu d'argent. »

Son regard triste m'a touché profondément. Je lui ai demandé avec hésitation : « Mais tu n'as pas le droit de te reposer un peu, de jouer avec des amis ? »

Il a haussé les épaules avant de répondre d'une voix résignée : « Je n'ai pas vraiment le choix. Si je ne travaille pas, on n'aura pas de quoi manger. Le mécanicien me paie un peu pour l'aider, et je ne peux pas me permettre de refuser. »

Cette discussion m'a bouleversé. Je me suis tourné vers mon père, qui avait observé la scène de loin. Je lui ai murmuré : « Papa, est-ce qu'on peut faire quelque chose pour l'aider ? Il ne devrait pas travailler si dur à son âge. » 

Mon père, touché lui aussi par la situation, a hoché la tête et est allé parler au mécanicien. Ils ont échangé quelques mots que je n'ai pas pu entendre, mais à la fin, le mécanicien a laissé le garçon partir plus tôt ce jour-là. Le sourire du jeune garçon, même timide, était une lueur d'espoir dans une journée difficile.