Production écrite sur le respect - se moquer d’un camarade orphelin

Production écrite sur le respect  - se moquer d’un camarade orphelin

Sujet :

Un jour , tu as surpris des enfants dans le cour du collège entrain de se moquer d’un camarade orphelin et misérable qui porte des vêtements déchirés

Correction :

Un jour, pendant la récréation, je me suis assis sur un banc dans la cour du collège, observant mes camarades jouer et discuter. Soudain, mon attention a été attirée par un groupe d'enfants qui riaient bruyamment. Intrigué, je me suis approché pour voir ce qui se passait. C’est alors que j’ai vu qu’ils étaient en train de se moquer de l’un de nos camarades, un garçon orphelin et pauvre nommé Karim. Il portait des vêtements usés et déchirés, et son visage rougissait sous les moqueries.

Les enfants l’entouraient, lançant des plaisanteries cruelles et des rires qui ne semblaient jamais s’arrêter. "Regardez-le, il a récupéré ses vêtements dans une poubelle !" criait l’un d’eux. Une autre ajouta : "Tu es pauvre, tu n’as même pas de parents pour t’acheter des habits !"

Karim restait silencieux, la tête baissée, les larmes aux yeux. J’ai ressenti un pincement au cœur. Comment pouvaient-ils être aussi cruels ? Je savais que Karim était un garçon gentil et courageux. Il travaillait dur malgré ses difficultés et n’avait jamais causé de problèmes à personne.

À cet instant, je me suis rappelé ce que nos professeurs nous avaient enseigné sur l'importance de l'empathie et du respect. Je savais que je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je me suis avancé vers le groupe et, d’une voix forte, j’ai dit : "Ça suffit ! Pourquoi vous vous moquez de lui ? Vous n’avez pas honte ? Ce n’est pas parce qu’il a des vêtements déchirés qu’il mérite d’être traité ainsi." Les enfants se sont tus, surpris par mon intervention.

J’ai aidé Karim à se relever et je lui ai dit que tout irait bien. Les autres, mal à l’aise, ont commencé à s’éloigner en silence. Depuis ce jour, j’ai compris qu’il est essentiel de défendre ceux qui sont plus vulnérables, car tout le monde mérite d’être traité avec dignité, peu importe leur situation.