La violence est quotidienne . On la perçoit , la subit ou on l'exerce chaque jour en ayant la conviction que c'est un phénomène en constante croissance. D'ailleurs, on attribue assez souvent à la fulgurante prolifération des moyens d'information le lourd tribut de l'accroissement de la violence.
Ou s'illustre donc la part de responsabilité des médias? Et qui sont les autres vecteurs de la violence si on présumait que les médias ne sont point l'unique coupable?
Il est indéniable que les moyens de communications et leur multitude de dérivées sont responsables d'une partie conséquente de la violence quotidienne .Que ça soit la radio , la télé ou Internet , on est indéfiniment témoins de la violence. On la regarde et on l'écoute depuis le plus jeune âge et on grandit avec. Ainsi , au fil du temps , on est de moins en moins choqué et étonné , les scènes les plus macabres et atroces sombrent dans le banal. La banalisation de la violence , tel est le premier "crime" des médias . Et si on venait à examiner les cas les plus extrêmes d'exposition à la violence , on constate qu'une obsession se crée petit à petit et tend à se métamorphoser en fascination . Fait accentué par les soi-disant moyens de divertissement tels que les thrillers . Ces films ou on assiste exclusivement à des scènes de torture et de sadisme , ou encore les jeux vidéos ultra-violent mais ultrapopulaires qui permettent d'incarner psychopathes et tueurs en série . C'est une véritable industrie de la violence vu qu'on conditionne l'individu et on le prédispose à commettre les actes les plus infames .
Il est donc certain que les moyens d'échanges de l'information ont un impact direct et conséquent sur le taux de violence .Ceci dit, un autre facteur subsiste et l'ignorer est une grave erreur. Il s'agit de la modernité en elle même et qui par trois aspects distincts génère la violence . Le premier de ces aspects est la pression intense au quelle est soumis quotidiennement l'individu . C'est un fardeau qui dépasse de loin la capacité de l'homme à résister et implique donc l'urgence de s'en débarrasser. On aboutit alors à la violence comme moyen de décompression et on la dirige soit vers sa personne en une illustration de masochisme , soit vers l'autre , le conjoint par exemple et les fameuses violences conjugales. Vient ensuite le second aspect , la privation .Le monde moderne est injuste . Cette injustice fait que la majorité est privée de des besoins les plus rudimentaires .C'est ce qu'on appelle pauvreté , un fléau qui sème le fléau et qui fait sombrer la communauté dans les abysses de la déchéance. On nait et on grandit alors dans un milieu hautement fertile à la violence . Enfin , le troisième aspect de la modernité est l'accentuation des conflits . C'est la violence en grande échelle , la guerre. Elles se multiplient à l'heure actuelle en ayant une myriades de sources. Guerre pour l'énergie tel l'Irak , guerre pour les ressources naturelles tel le Congo ou encore haine raciale et ethnique tel le massacre génocide des musulmans en ex-Yougolsavie , tous sont des exemples qui illustrent la prédisposition de ce monde à faire jaillir les conflits en un rythme accéléré.
Pour conclure, la violence est sans doute le fruit des médias . Ainsi, c'est le fondement même de la société moderne qu'il faudra corriger afin de mener la paix dans le monde entier.
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